Là ça commence vraiment à me plaire ! Je suis rassuré sur ma capacité à peindre ce kit. Je pense qu’au final, si je continue sur cette lancée, je vais obtenir un résultat qui me plaira. La grande majorité des photos du travail en cours est faite avec mon portable. Ceci parce que c’est pratique, je l’ai à côté etc… Pour faire de belles photos avec une bonne définition, il faut que j’aille dans la pièce où je me suis installé un mini studio photo. C’est un peu fastidieux de mettre le matériel en place, donc je ne fais ces ‘’belles’’ photos qu’à la toute fin. Mais là, pour que Dani puisse juger du résultat, je l’ai fait.
De mémoire il l’a trouvé ‘’pas mal’’, ce qui me comble ! Donc je vais pouvoir maintenant poursuivre avec l’autre équidé, à savoir l’âne que monte Sancho. Idem que pour le cheval, j’ai regardé sur la toile, sauvegardé quelques images de référence, et j’ai pu aussi en observer pas très loin de chez moi. Il existe plusieurs patrons de couleurs pour les ânes, mais c’est quand même moins varié que pour les chevaux. Je vais partir sur un classique marron assez foncé, et quand on part sur cette robe, le ventre et l’intérieur des pattes tirent vers le blanc.
La couche de fond posée, je commence à introduire des nuances. A savoir que chez les ânes, le poil est bien plus dru et raide que pour les chevaux.
On commence à bien voir apparaître les nuances sur l’avant de la bête. Et puis le fait de réaliser les yeux, les naseaux etc. lui donne de la vie
Comme pour le cheval, je traite les équipements en même temps que la robe. Ça me permet d’harmoniser ma peinture et de juger si les teintes choisies sont cohérentes et matchent bien
Voilà, c’est bien avancé, je reviendrai sur les poils petit à petit au fur et à mesure de l’avancée sur le montage du paquetage. Je vais justement commencer à m’occuper de tout l’attirail qu’il a sur le dos. Et il y en a un paquet à peindre… Le tout étant de traiter chaque objet comme si c’était le point central de la figurine. C’est en s’appliquant au maximum sur chaque détail que tout se construit avec cohérence. En effet, si on néglige un élément, l’œil va à coup sûr le repérer ! Et tous les efforts consentis sur le reste tombent à l’eau… Ici j’ai commencé par la courge qui doit servir de réserve à eau. Le vin sera contenu dans une gourde en cuir qui est plus à l’avant
Je me suis également occupé de la petite sacoche en cuir, d’un tapis roulé où j’ai tenté une fourrure de mouton, assez classique en Espagne. De la selle en cuir et du harnachement que j’ai fait dans une sorte de tissu grisâtre et épais. Pour le poêlon en métal, j’ai voulu qu’on ressente l’usure du service quotidien. Pour ça, et bien j’ai conservé le métal du kit, je l’ai travaillé à la paille de fer pour figurer le sens des rayures dues au nettoyage (sans doute au sable) puis je l’ai traité avec des encres. Le résultat me plait bien, je le trouve assez convaincant.
Je vous parlais de la gourde à vin, elle est peinte d’un ton cuir assez chaud, qui a bien vécu. La cordelette rouge, la même d’ailleurs que la version de la boxart, est de cette couleur car je me souviens que quand j’étais gamin, mon père avait une gourde identique pour aller faire de la montagne, et cette attache était rouge… Puis je me suis attaqué à la couverture roulée à l’avant. Je voulais quelque chose de bien caractéristique de l’Espagne. Ils raffolent des juxtapositions de teintes souvent assez chaudes, je trouve ça très joli également. Ça m’a d’ailleurs rappelé que quand je roulais encore à moto, j’aurai aimé placer ce genre de plaid roulé à l’avant pour s’en servir lors des pauses en bord de route. Je ne l’ai jamais car pour avoir quelque chose de bonne qualité ça coûtait un bras !!!
J’en ai donc également terminé avec les animaux de la scène. C’est une grosse partie du travail qui est faite. Je me régale 5 minutes à juger de l’effet sur le socle. Franchement pour le moment ça me plait. Je prends un immense plaisir à peindre ce kit, j’ai bien fait de l’attaquer et d’attendre aussi longtemps pour le faire !