Bienvenu Eric 🙂
Bon, je ne suis pas champion du monde, mais je te donne ici ma recette simple, que tu peux ensuite enrichir à ta convenance (et au gré de tes propres essais).
L’idée est de traiter le blanc comme une autre teinte, c'est-à-dire avoir une base que tu peux éclairer et ombrer.
Pour faire un blanc propre et net, je fais un mélange de base gris à partir de blanc de titane et gris de Payne. Mon gris est plutôt clair.
Les lumières sont faites en ajoutant du blanc à mon mélange de base, jusqu’au blanc pur pour les lumières extrême.
Les ombres intermédiaires sont faites en ajoutant du gris de Payne dans le mélange de base. Pour les ombres les plus foncées, j’ajoute du noir d’ivoire.
Je prépare tous mes mélanges sur la palette avant d’attaquer la peinture de la figurine. Ensuite, j’attaque par la couleur de base, que je pose sur les zones souhaitées (je ne barbouille pas toute la figurine), puis je viens déposer mes premières ombres légères sur les zones intermédiaires, jouxtant la couleur de base, je fais le fondu entre les deux teintes au fur et à mesure, puis je passe aux ombres foncées, je refais le fondu avec les ombres moyennes…
Je change de pinceau, et je viens finir mes lumières.
Généralement, à ce stade, la figurine manque encore un peu de contraste (les fondus effectués cassent l’éclat du blanc pur pour les lumières, et la profondeur des ombres les plus marquées). Surtout qu’en séchant, les contrastes s’atténuent aussi.
Donc, une fois cette couche sèche, je reprends mes lumières et mes ombres, pour accentuer les volumes, mettre le focus sur telle ou telle partie de la figurine (en y ajoutant de la lumière, donc des zones blanches plus marquées, plus larges…).
Voilà pour moi la base pour peindre du blanc.
Vient ensuite les nuances que l’on peut apporter (blanc sale, blanc satin, blanc soyeux)… Pour cela, j’ajoute à mon mélange de base une pointe de couleur (de la terre d’ombre naturel ou terre d’ombre brûlée pour un blanc sale, du rouge ou du violet rougeâtre pour un blanc soyeux etc. La liste n’est pas exhaustive, loin de là ! ). Je garde le blanc pur pour les lumières, par contre je renforce la présence de cette couleur dans les ombres intermédiaires.
Un exemple de mon crû.
Sur le haut de la cape, j’ai utilisé le premier mélange classique.
Sur le bas de la cape, j’ai utilisé un mélange avec Terre d’ombre naturelle.