Hello !
Voilà quelques étapes de la peinture de ce buste de Borgossa
Il fait partie de la série de pirates de chez Leben Model. Quel que soit le modèle je les trouve tous bons !!!
Celui-ci est sculpté en traditionnel par LeBen en personne, on sent qu’il a pris plaisir à nous le concocter, c’est plein de détails, de textures …
Je crois me souvenir que c’est un des premiers sinon le premier qui a été édité. Je me suis empressé de le commander à l’époque, ne serait-ce que pour soutenir un copain qui ose créer quelque chose. J’ai mis très longtemps avant d’en attaquer la peinture, non pas que je n’en avais pas envie, mais surtout parce que je possède une quantité non négligeable de très belles pièces à peindre. Il est toujours compliqué de se décider pour telle ou telle…
Le moulage est comme toujours très soigné, 4 pièces, faciles à préparer et à assembler. En fait je vais laisser tout séparé pour la peinture car je n’ai aucun raccord à prévoir, c’est bien foutu !
Pour le socle, j’ai depuis longtemps prévu qu’ils seront tous de la même origine et même série, à savoir qu’ils proviennent du magicien ébéniste Dino !!!
Une petite sous couche à l’aéro avec de la base de chez GeenStuffWorld et c’est prêt à peindre
En fait, cette pièce ça va être une sorte de devoir de vacances … En effet je l’ai peinte sur deux semaines, loin de tout, au calme dans la nature, le matin de bonne heure avant de partir se ressourcer au milieu de la végétation et des cailloux du Larzac ou de l’Ardèche. Il reste quelques coins protégés des racailles qui souillent tout, ça fait plaisir mais ça devient rare…
J’ai débuté par le visage
Je change du tout au tout par rapport au schéma qu’avait utilisé Benoît pour la photo de la box. Cette fois je choisi un teint de peau dans des tons froids et des ton chauds pour l’uniforme. J’ai toujours aimé celui des tuniques rouge anglais, donc je reprends un peu le code rouge et blanc
Pour le moment ça me plait bien, ça contraste bien et ça reste très lisible, c’est ce que je voulais
On va commencer à s’attaquer aux textures. Cuirs, tissus, broderies…
Petit à petit ça prend forme
Je renforce avec des glacis, des petites touches de-ci de-là
Le buste étant bien avancé, j’attaque le bicorne. Je ne suis pas encore fixé sur la teinte, ce sera un cuir, mais je vais voir pour la nuance…
Je repasse sur le buste pour définir encore mieux toutes les différentes zones. Pour cela un fin détourage est bien utile…
La lisibilité est bien accrue
Au passage on a changé de département, le décor n’est plus le même et la location bien plus confortable…
Au final, et sur les conseils de Nathalie et Jean Noël, j’ai vraiment foncé le bicorne, à le rendre quasiment noir par endroits. Ça renforce bien le sens de lecture
Ce buste est proche de la fin maintenant, je vais attaquer la dernière pièce, une nageoire de poisson séchée. Ça ressemble à du pterois volitans, autrement appelé poisson lion. C’est une rascasse exotique, un poisson vorace et qui suite au réchauffement des mers, commencent à coloniser des eaux jusqu’à présent plus froides…
Le côté rouge va rappeler l’uniforme, ça a beau être un gob’ il peut être coquet !
Maintenant que toutes les pièces sont bien avancées, je retouche sur l’ensemble
Les différences sont infimes mais elles se ressentent en main
De retour à la maison pour la dernière semaine de congés, je vais pouvoir faire les dernières opérations.
Je reprends entièrement le foulard qui ne plaisait qu’à moitié…
Puis je vais terminer avec quelques renforcements des ombres à l’aéro, et c’en sera fini pour cette belle pièce. A noter que j’ai pour la première fois utiliser à presque 100% des peintures Kiméra. Au départ c’est un peu déconcertant car les teintes sont assez épaisses. Certaines sont bien opaques, d’autres au contraire assez transparentes. Mais c’est un exercice intéressant. Il faut procéder à de nombreux mélanges mais ça permet de conserver sur la pièce une sorte d’homogénéité … Voilà ma palette en fin de processus de peinture
Au final je suis vraiment content du résultat que j’ai obtenu. Il a l’air bien vicieux, comme un gob’ quoi ! Voilà une série de photos au reflex Nikon D7500 + objectif Tamron macro 60mm F2. Aucune retouches informatique si ce n’est un recadrage et un facteur d’échelle pour ne pas mettre des photos de 15 millions de mégas
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