Entre temps, en réfléchissant à la suite pour le décor, j’ai trouvé dommage de ne pas
éclairer la lampe de l’intérieur… Tel qu’elle est actuellement ce n’est pas possible puisqu’elle
est pleine. Je retourne donc sur mon logiciel de conception et je modifie la chose pour la rendre
démontable. J’en profite aussi pour décomposer la suspension en diverses pièces car j’envisage
de remplacer les câbles initialement imprimés en résine par des tiges de laiton. La résine s’avère
tout de même trop fragile… Voici les nouvelles pièces imprimées
L’extraction des supports est toujours un peu risquée, mais moins que dans la version monobloc.
Le montage va bien se passer je pense… Quand la conception est bonne il n’y a pas de raison
pour que ça foire
C’est entre ces deux pièces qu’il faudra que je vienne bricoler un peu plus tard…
En attendant on va stocker tout ce beau monde très fragile quand même, dans une super
boîte recyclable de chez mon pote LeBen !
J’ai procédé à la découpe de toutes les tiges de diamètre 0.5 mm en styrène. Ah oui, je ne
vous ai pas dit, finalement j’ai décidé de faire tous les câbles en styrène ! Tout simplement
car c’est un matériau qui reste flexible, ça ne va pas casser au premier contact appuyé
comme la résine, et s’il subi une pression, il devrait reprendre sa forme, pas comme le laiton
qui va demeurer plié et qu’il faudra redresser… Enfin, j’espère qu’en expo un imbécile n’aura
pas l’idée complétement débile d’aller appuyer… Mais bon
Je débute le montage de toute la partie suspension… c’est délicat, long et laborieux.
Quasiment de l’horlogerie
Ça monte petit à petit…
Pour le câble suivant c’est délicat car il faut plier le styrène pile au milieu avant de le mettre
en place. Il faut que je colle un côté, que j’attende que ça prenne, puis que je tire pour
pouvoir coller de l’autre côté… Il m’a fallu deux tentatives, sur le premier câble j’étais trop
court de 0.5 mm, et 0.5 mm à cette échelle et bien ça se voit beaucoup !!!
Passons aux derniers éléments de suspente. En croisant les doigts pour que tout tombe nickel…
Je crois que c’est mission accomplie !
On va tout ranger soigneusement jusqu’à la prochaine étape qui sera, elle aussi, assez délicate…
En parallèle de ce montage fastidieux, j’ai poursuivi la peinture du visage de ma reine.
Pour le moment, même si ça commence à bien me plaire, c’est encore une ébauche.
J’essaye de décrypter l’illustration. Au tout début je pensais qu’elle avait les yeux
complétement révulsés. Or à mieux y regarder, certes elle à une grosse partie du blanc de l’œil visible,
mais elle à deux iris bleues avec une touche de lumière en plein dedans. Ce qui fait qu’on ne les
distinguait pas vraiment…
Une vue avec mon gros doigt pour vous donner une idée de l’échelle.